Souvent dans des conditions difficiles, certains étudiants, du privé comme du public, associent le travail aux études pour subvenir aux besoins. Certains travaillent dans des restaurants Chaque soir, après les heures de cours, d'autres créent des contenus numériques. Un équilibre difficile pour certains, mais qu’ils assument avec fierté.
Issu très souvent d’une famille modeste, ces étudiants ne veulent pas être un poid pour leurs parents. « Mon père est cultivateur, ma mère vend au marché. J’ai compris très tôt que si je voulais continuer mes études, je devais prendre une part de responsabilité », déclaration d'un étudiant en troisième année. C’est ainsi qu’il a commencé à chercher des petits boulots pour financer ses besoins : transport, photocopies, alimentation.
Malgré la fatigue, certains arrivent à garder le cap. «difficile de concilier les deux , souvent ils ratent des cours et souffrent même de problèmes d'insomnie. Ces petits boulots exercés par ces étudiants leur permettent de gagner une somme de 30000 à 60000 F par mois.
De nombreux étudiants au Burkina Faso et ailleurs se retrouvent dans cette situation : travailler pour étudier. Si cela leur forge le caractère et leur sens de l’organisation, cela pose aussi la question des conditions d’étude et du soutien aux étudiants.
Malgré les défis, certains étudiants garde espoir. Ils rêvent de devenir enseignant-chercheur , communiquant... et de contribuer à l’évolution du du pays. « J’ai foi en l’avenir. Le travail forge la réussite », conclut- un étudiant en souriant.
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Yé Théodore Etudiant en à l'ISCOM |
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