Pendant 76 ans, les Palestiniens ont été violemment dépossédés de leurs terres et déplacés de force du fait des colons juifs illégaux, de l’armée israélienne et, il y a des décennies, des paramilitaires sionistes.
Le premier déplacement massif de Palestiniens a eu lieu en 1948 et est connu sous le nom de Nakba, ou “catastrophe” en arabe, et est commémoré le 15 mai, jour qui coïncide avec la création de l’État d’Israël.
Au cours du processus de création de l’État israélien, de violentes milices sionistes ont expulsé près de 800 000 Palestiniens de leur terre natale par le biais d’une campagne de meurtres, de viols et d’intimidation.
À la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023, les frappes aériennes israéliennes brutales sur la bande de Gaza palestinienne ont entraîné le déplacement interne massif de la quasi-totalité de la population de l’enclave assiégée.
Depuis le début de sa guerre contre Gaza, Israël a ordonné de manière inconsidérée l’évacuation forcée des Palestiniens de certaines zones de tout le territoire, poussant la population de 2,2 millions d’habitants vers la ville de Rafah, au sud de l’enclave, qualifiant la ville de “zone de sécurité“.
Aujourd’hui, Israël a ordonné aux habitants de quitter l’est de Rafah et a, depuis, étendu cet ordre au centre de Rafah, envoyant près de 300 000 Palestiniens -dont la plupart ont été déplacés à plusieurs reprises- fuir vers de nouveaux abris.
Parallèlement, les forces israéliennes sont également rentrées dans le nord de l’enclave, qu’elles affirmaient auparavant avoir débarrassée de la présence du Hamas plusieurs mois auparavant. Cette nouvelle incursion a laissé les Palestiniens sans abri sûr ni produits de première nécessité, aggravant les destructions généralisées observées dans tous les coins de l’enclave.
Voici un aperçu du déplacement palestinien, passé et présent
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